Ce blogue dévoile plusieurs cas récents et documentés à l’international, qui devraient nous pousser à une réflexion essentielle :
pourquoi ne parle-t-on pas davantage des risques associés à l’exposition extrême à la chaleur ?

Royaume-Uni : Un décès tragique dans un sauna de gym.
En 2025, The Standard a rapporté le décès d’une femme de 75 ans dans un sauna d’un centre Everlast à Cheltenham, au Royaume-Uni. Sa fille, l’actrice Milanka Brooks, poursuit actuellement le gym pour négligence, réclamant £100 000.
Selon les allégations, l’établissement aurait omis de surveiller adéquatement le sauna, de contrôler la température et d’intervenir rapidement lorsque la victime a été retrouvée inconsciente.
Ce drame rappelle que la responsabilité légale des exploitants de saunas est bien réelle : sans encadrement, un sauna peut devenir un environnement létal en quelques minutes seulement.

Japon : hausse inquiétante des accidents dans les établissements publics.
En 2025, The Japan Times a révélé que l’Agence japonaise de protection des consommateurs a constaté une augmentation notable des accidents dans les bains publics, hôtels et gyms.
Les incidents recensés vont de pertes de conscience à des brûlures graves, souvent en raison de durées excessives et d’un manque de formation du personnel. Les autorités recommandent désormais de renforcer les protocoles de sécurité, la surveillance et la sensibilisation des utilisateurs.
Ce phénomène s’explique en partie par un essor spectaculaire de la popularité des saunas au Japon, dans un contexte où le bien-être et la performance physique sont valorisés… parfois au détriment de la prudence.

Coup de chaleur sévère après 45 minutes dans un sauna.
Dans un autre cas rapporté par Live Science, une femme d’une soixantaine d’années a été hospitalisée d’urgence après avoir passé environ 45 minutes dans un sauna tout en faisant des étirements.
Elle a subi un coup de chaleur sévère et des dommages organiques multiples, mais a pu se rétablir grâce aux soins intensifs. Ce cas démontre que même une personne en bonne santé peut être en danger si elle dépasse les limites physiologiques de son corps.
Les experts recommandent de limiter les séances à 15–20 minutes, surtout chez les personnes plus âgées ou peu acclimatées à la chaleur.

Hawaï : des séquelles irréversibles après une exposition prolongée.
À Hawaï, un homme âgé nommé Ken Hayashida a été retrouvé inconscient dans un sauna de country club, selon Hawaii News Now.
Il a subi des brûlures graves et des lésions cérébrales irréversibles, le laissant lourdement handicapé. Sa famille poursuit le club, alléguant l’absence de systèmes de minuterie, de protocoles d’urgence et de surveillance adéquate.
Ce cas illustre une lacune fréquente : de nombreux saunas publics fonctionnent en libre-service, sans aucune supervision humaine ni dispositifs de sécurité. Un simple malaise peut ainsi devenir fatal.

Les bienfaits existent… mais seulement avec une sécurité irréprochable.
Ces incidents rappellent que les bienfaits scientifiquement démontrés du sauna (circulation, détente, immunité, récupération) ne doivent jamais faire oublier ses dangers.

Pour réduire les risques :
✦ Limiter chaque séance à 15–20 minutes,
✦ S’hydrater avant, pendant et après,
✦ Écouter les signaux de son corps,

Former, informer et encadrer : une responsabilité collective !
La thermothérapie est une pratique aux effets puissants et transformateurs, mais elle exige une approche structurée et sécuritaire. Chaque incident grave ternit l’image d’une pratique pourtant bénéfique lorsqu’elle est bien encadrée.
C’est pourquoi des centres spécialisés comme l’Académie de thermothérapie du Québec jouent un rôle essentiel : éduquer le public et les professionnels, enseigner les bonnes pratiques, prévenir les incidents et instaurer une culture de sécurité.

En encourageant la formation, la vigilance et la responsabilisation, nous pouvons faire en sorte que le sauna reste un outil de bien-être… et non un danger silencieux.

📌 Sources : The Standard , The Japan Times , Live Science , Hawaii News Now