Kellie Poole, une femme de 39 ans originaire du Royaume-Uni, est décédée en avril 2022 après avoir participé à une activité d’immersion en eau froide dans une rivière à environ 10 °C. Moins d’une minute après être entrée dans l’eau, elle a subi un arrêt cardiaque. L’autopsie a révélé qu’elle souffrait d’une cardiopathie non diagnostiquée (hypertrophie du cœur), et que le choc thermique avait provoqué une arythmie fatale.
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Ce drame a soulevé des préoccupations importantes auprès des autorités sanitaires britanniques. Le coroner Peter Nieto, en charge de l’enquête, a souligné l’absence de règlementation entourant les séances d’immersion froide organisées dans un cadre non médical. Il a précisé que même si ces pratiques peuvent être bénéfiques pour certaines personnes, elles présentent des risques bien réels pour d'autres, surtout lorsqu’il existe des conditions de santé sous-jacentes non détectées.
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Ce cas tragique met en lumière l’importance d’une approche encadrée, progressive et individualisée de l’exposition au froid.
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À l’Académie de thermothérapie du Québec, nous encourageons une pratique consciente, informée et respectueuse des limites de chaque corps. Le froid est un puissant outil de bien-être, mais il ne doit jamais être abordé à la légère.
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